La Mandarinade ou Histoire comique du mandarinat. De Monsieur l'abbé de Saint Martin marquis de Miskou, docteur en théologie et protonotaire du saint siège apostolique, etc. [- Les démêlés de Monsieur l'abbé de S. Martin [...]. Avec messieurs de Lasson, & d'Engranvielle, &c. Pour servir de suite au second tome de la mandarinade].

3 tomes en 1 vol. in-12° : [18 dont front.]-1/33-[1 bl.]-116, [18]-266, 252 pp. (avec les pp. 132*/152* dans le 3e tome; rares taches, décharges d'encre lors de l'impression de qqs pp. au 3e t. rendant la lecture difficile).

Plein veau de l'époque, plats cernés d'une fine roulette à froid, dos fleuronné doré à nerfs, tr. rouges (frottée, galerie de vers au dos, pet. manques restaurés au plat inf., coins fort émoussés).

Édition originale du récit de cette farce jouée à l'abbé Michel de Saint-Martin (1614-1687), du temps de l'ambassade d'Alexandre de Chaumont au Siam (1685-1686). On lui fit en effet croire que le roi siamois l'avait nommé Mandarin de première classe et son premier médecin. Le 3e tome contient diverses pièces, aussi en latin, servant de preuve aux deux premiers tomes ou dépeignant le caractère et les ouvrages de l'abbé. Illustré d'1 frontispice dépliant le représentant (armoiries grattées). L'épître est signée Philalethes Censorinus, pseudonyme de Ch. Gabriel Porée (1685-1770), chanoine de la cathédrale de Bayeux. Ref. Barbier III:25. Prov. J. Aug. Le Charpentier, avocat au Grand Conseil du roi en 1742 (mentions d'app. mss.).