Parapilla, poëme en cinq chants, traduits de l'italien.

Pet. in-8° : 42 (i.e. 43)-[1 bl.] pp. (rouss., mouill. claires, qqs piqûres).

Cart. de percaline bordeaux mod., titre doré en long sur le dos, tr. marbrées à l'époque (pet. traces d'usage).

Édition peu commune, non répertoriée par les bibliographes, parue la même année que l'édition donnée comme originale par Pia et Cohen, mais avec une collation et des ornements différents. Paru pour la première fois à Coni (i.e. Lyon) en 1771, ce poème facétieux et érotique, faussement traduit de l'italien, est inspiré de la "Novella dell'angelo Gabriello" (Paris, 1757). Il conte les errances de Parapilla, une tige transformée par l'archange Gabriel en instrument de jouissance. Ouvrage renié et banni, il est généralement attribué au poète lyonnais Charles Borde (1711-1780), ami d'enfance de Rousseau, bien que d'autres comme Mirabeau l'aient revendiqué. Réf. Barbier III:783 (éd. orig. : Florence [i.e. Lyon], chez Cupidon, 1776, 49 pp.). - Quérard I:559-563 (idem). - Pia 1073 (idem). - Gay-Lemonnyer III:629-631 (cite une éd. à Coni [Lyon], chez Cupidon, 1775). - Dutel III:A-811 (éd. orig. : Coni, aux dépens du frère Paillardele, 1771), A-812 et A-813 (2 éd. in-8° à Florence, s.n., 1776, [4]-49 pp.). - Cohen 176 (autres éditions). Prov. [Georges Petit].