"La cohue de 1940". [Manuscrit original].

3 vol. in-8° : 1180 ff. écrits au recto seul en pagination continue sur papier ligné, encres noire et rouge avec nombr. ratures et corrections, qqs-unes au crayon, et nombr. ajouts au verso des ff., tout de la même main, 4 ff. dactyl. de suite à la p. 628 avec corr. mss en rouge, pet. coupures de presse annotées montées ou insérées au verso des ff. 449, 541, 542.

Br., couv. de papier gris avec titre et tomaison mss à l'encre rouge aux plats sup., annotations aux plats inf. (qqs lacunes aux dos, pet. déch. aux mors, qqs pet. taches).

Manuscrit autographe abondamment raturé et travaillé du premier ouvrage rédigé par l'ex-chef de Rex lors de son exil en Espagne, publié à Lausanne chez Robert Crausaz en 1949. Les couvertures portent une grande signature autographe, comme sur la couverture de l'édition. Un grand paraphe figure aussi à la fin du manuscrit. Fait révélateur, le titre principal est précédé d'un complément de titre, "Souvenirs d'un collaborateur", qui n'a pas été retenu dans la version publiée. Ce texte est le premier des nombreux ouvrages dans lesquels Degrelle réécrit l'Histoire pour construire son propre mythe. Dans "Degrelle ou la triple imposture" (Brux., 1968, p. 71), Charles d'Ydewalle relève le caractère pathologique de ce premier récit d'après-guerre du leader de la Légion Wallonie : ""La cohue de 1940" [...] nous fournit [...] le sujet le plus utile à l'œil scrutateur d'un psychiatre. Tout s'y retrouve depuis la verbosité la plus étincelante jusqu'à la platitude la plus sordide, en passant par des accès de mégalomanie qui, répétons-le, méritent l'étude avertie d'un spécialiste […]". Enrichi d'un f. évoquant Degrelle, Brasillach, etc., extrait d'un livre.

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