L'espion dévalisé.

In-8° : vii-[1]-240 pp. (piqûres, plus nombreuses aux prem. et derniers ff., mouillures marg., qqs cahiers lég. bunis).

Brochage d'origine. Non rogné.

Édition originale de ce recueil satirique rempli d'indiscrétions écrit alors que l'auteur était en prison pour avoir, dit-on, volé des couverts en argent à la table du Garde des Sceaux. Contient des informations sur l'arrestation de Fouquet, une critique du duc de Choiseul, une réimpression de l'"Avis aux Hessois et autres peuples de l'Allemagne, vendus par leurs princes à l'Angleterre" pour aller combattre les Américains par le comte de Mirabeau (à qui l'"Espion" fut à tort attribué), "Un petit éloge de Turgot", une critique sur le luxe des princes, la tauromachie (chapitre X), évoque l'utopie économique au chapitre XIII, etc., mais aussi des détails sur la relation du chevalier de Turgot avec la femme de chambre de la Gourdan, célèbre maîtresse maquerelle, les sorties "au bordel" de Diderot avec Buffon, Montesquieu et le président de Brosse, etc.
Réf. Barbier II:178. - BGL II:160-161. - Drujon I:131. - ESTC T131692.
Joint : Frédéric II - Oeuvres du philosophe de Sans-Souci. Postdam et se trouve à Londres [- Au Donjon du château], chez Seyffert, 1760. 2 vol. in-12 (qqs lég. rouss., qqs ff. lég. brunis au début du vol. II). Demi-basane à coins de l'ép. (lég. frottés). Prov. Mention ms. de l'ép. (3 vol.)