Lucina sine concubitu ou La génération solitaire.

In-16 carré : xxxvi-165-[3] pp. (qqs piqûres).

Demi-chagrin rouge de l'ép., plats de papier marbré, dos titré doré à nerfs, t. dorée (pet. frottements au cuir, plat inf. lég. insolé en tête).

Édition (orig. : 1750) parue comme premier vol. de la coll. "Singularités physiologiques", avec une introduction, des notes et des pièces justificatives par J. Assézat. Désopilante parodie de la théorie du panspermisme, selon laquelle la vie est propagée partout sous forme de germes véhiculés dans les airs. Partant du principe que ces "petits animalcules" sont avalés ou inhalés par l'homme pour être transmis à la femme par voie génitale, Hill annonce qu'il a conçu une machine électrique permettant de les capturer pour inséminer directement les femmes, sans intervention d'un mâle. Présenté sous forme de lettre aux membres de la Société royale de Londres pour démontrer que "la femme est un être plus parfait que l'homme et bien supérieur à lui, quant à la reproduction de notre espèce". Titre impr. en rouge et noir. Ex. sur vergé de Hollande.
Réf. Vicaire VII:559. - Pia 833-834.