"L'oeuvre des six jours".

2 vol. in-12 : [4]-241, [2]-289 pp., encre brune (qqs passages à l'encre rouge) dans un encadrement de filets rouges, entièrement réglé à la mine de plomb (rares taches, qqs biffures et pet. addenda, les 9 dernières pp. du t. II d'une autre main). Bel exemplaire, soigneusement calligraphié.

Basane marbrée de l'ép., triple filet doré cernant les plats, dos lisses fleuronnés dorés, pièces de titre et tomaison de cuirs rouge et vert, tr. marbrées (frottées, épidermures, pet. manque à une coiffe, coins restaurés).

Roman anonyme, probablement inédit, galant et moral, narrant l'amour indéfectible d'Eulalie de Lénoncourt, vicomtesse de Sainte-Olive (nom auquel l'auteur demande - à l'éditeur potentiel ? - de substituer celui de Sainte-Odile : t. I, p. 1, note), veuve d'un lieutenant de vaisseau, et de son cousin germain le chevalier de Florestan. La jeune femme, après avoir survécu à un accident qui lui coûte une jambe, pousse Florestan à éprouver sa fidélité en le sommant de s'exposer, six jours durant, aux charmes de six femmes des plus désirables... Après une longue introduction, le texte est divisé en six parties, intitulées "La toilette", "L'opéra", "Le retour", "Le dîner", "Les portraits" et "L'orage", suivies d'une conclusion. Aux titres, une épigraphe tirée des "Contes" de La Fontaine : "Qui pense finement et s'exprime avec grâce, fait tout passer, car tout passe". Prov. [Georges Petit].