Live veiling - Lot 1174
[WWII - Rexism - Manuscript]
"Note sur la première tentative de rapt de Léon Degrelle par des Israéliens, en juin 1961".
[Espagne, c. 1969]
€ 800 / 1.000
PLAATS HIER JE (TELEFONISCH) BODLive bieden (Drouot*) Live bieden (Invaluable*)
* 2% online commissie bovenop onze commissie van 28%
Beschrijving lot
7 ff. in-4°, feutre noir sur fort vélin au recto seulement, nombr. coupures contrecollées d'un ouvrage photocopié, nombr. ratures et corr. dont 2 à l'encre rouge.
En ff., sous pochettes et farde en plastique. Bien conservé.
Longue note (inédite ?) de la main de Degrelle composée à la suite de la parution dans la coll. "J'ai lu - L'aventure aujourd'hui" (Fayard, 1969) d'un livre de l'historien et homme politique israélien Michel Bar-Zohar, "Les vengeurs" (orig. : Paris, 1968), relatant les actions de commandos juifs résolus à traquer et châtier les criminels nazis ayant échappé à la justice officielle. Un chapitre est consacré à une tentative d'enlèvement de l'ancien "Volksführer" de la Légion Wallonie. Celui-ci a trouvé asile en Espagne où il jouit de la complaisance des autorités du régime franquiste en dépit des demandes d'extradition (assez molles) de la Belgique. En 1961, l'année du procès Eichmann (enlevé en Argentine l'année précédente), il échappe à une tentative de rapt organisée depuis Paris. Dans sa "Note" où il parle de lui à la troisième personne, Degrelle reprend de longs extraits du livre, entrecoupés de résumés et commentaires de sa plume où il se pose évidemment en victime. À noter qu'il attribue l'échec du commando non pas à une trahison comme mentionné par l'auteur du livre, mais à "un ami de Degrelle" qui "par le plus grand des hasards" aurait eu vent du complot et l'aurait prévenu. Celui-ci "eut tout juste le temps d'alerter le Directeur-Général de la Sûreté espagnole, M. Carlos Arias" (futur ministre de l'Intérieur puis chef du gouvernement dans les années 1970), qui fit intercepter et incarcérer deux membres de l'expédition à la frontière.
Les documents proposés sont destinés aux collectionneurs, amateurs d’histoire, chercheurs, institutions, centres d’archives, musées privés ou publics, et n’ont en rien pour objet de faire l’apologie d’une idéologie ou d’un parti politique passé ou présent.