Le promeneur. Avec un portrait de l'auteur par lui-même gravé sur bois par G. Aubert.

In-12.

Br., couv. bleue imp. (lég. passée).

Édition originale dans la collection "Une oeuvre, un portrait". Tirage à 709 ex. num. Parmi les 693 sur vélin de Navarre, un des 600 mis dans le commerce (n° 567). Un des plus beaux recueils du poète. "Nulle part, [Périer] n'a équilibré avec autant de justesse l'élan des sentiments et la tenue de l'expression. À vrai dire, l'analyse est parfaitement impuissante à rendre raison des prestiges de cette poésie [...]" (Defrenne). Avec une l.a.s. de Périer, 2 pp. in-4°, adressée à Franz Hellens, dans laquelle, après des considérations sur sa santé, il le complimente pour ses qualités d'écrivain et lui déclare son admiration : "J'aime beaucoup La Jolie Rousse. C'est curieux à comparer avec les pages de Cendrars et de Jouhandeau. Détaché comme Cendrars, sensible comme l'autre. Tu es maître d'un bien bel instrument, pénétrant, solide [...]". Il lui conseille ensuite de ne pas écouter les critiques et égratigne au passage Michaux : "Laisse les gamins se démener autour de toi, les "ironiques" - tu sais de qui je parle - et les arrivistes genre Michaux. S'il se permettent de te traiter de haut, c'est tant pis pour eux [...]".
Réf. Grisay 81. - M. Defrenne, 1957, p. 193 sq.