Live veiling - Lot 550
"A vingt ans [...]".
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Beschrijving lot
Manuscrit aut., 1 p. 1/2, sur f. blanche A4.
Un rare texte de synthèse sur la vie du chorégraphe en Angleterre et en Suède : "C'est après ces deux expériences, totalement différentes, mais finalement pas du tout opposées, mais complémentaires que je commençais ma petite compagnie à Paris au Théâtre de l'Étoile".
- L’été 1949, vous partez pour Londres rejoindre l’International Ballet et son maître de ballet Sergueïev.
- Pour être exact, Margot Fonteyn m’avait recommandée à son professeur, une autre russe, formée à l’école royale de Saint-Pétersbourg, Vera Volkova qui enseignait à Londres. C’est ainsi que j’ai rejoint la troupe de l’International Ballet et Sergueïev qui avait emporté de Russie les notes sur l’ensemble du répertoire de Marius Petipa ! Il consultait sans cesse ces carnets de notes pour être le plus fidèle que possible au maître. L’International Ballet avait été fondé neuf ans auparavant par Mona Inglesby qui s’était donné pour mission de faire connaître la danse dite classique, russe, dans des cercles beaucoup plus larges que ceux des grands théâtres londoniens. "La Belle au bois dormant" était un véritable cheval de bataille de la compagnie. On le dansait six fois par semaine dans nombreux théâtres et cinémas des îles britanniques and even to Butlin’s holidays camps ! Ce qui était bien, c’est qu’on alternait les rôles. Je les ai dansés tous... sauf la Belle ! Corps de ballet au 1er acte, ballet des fées, valse des fleurs, un chasseur... L’oiseau bleu surtout, dont certains critiques anglais se souviennent encore aujourd’hui !
- Comment cela ?
- Mona Inglesby est décédée en octobre 2006 et à mon grand étonnement, différents médias anglais ont alors rappelé que dans sa compagnie dansait le jeune Maurice Béjart qui est maintenant connu comme un grand chorégraphe contemporain mais qui était déjà célèbre à l’époque pour son Oiseau bleu ! (Rires) Voyez l’extrait de presse du Télégraph du 27 octobre 2006, je vous le lis :"Mona Inglesby attracted several future stars to the International Ballet [...] As a youth Maurice Béjart, now a celebrated French choreographer, danced the Blue Bird in her Sleeping Beauty!" (Maurice Béjart, "Une vie")