Le Gyges gallus de P. Firmian. Traduit par le P. Antoine de Paris, prédicateur capucin.

In-12 : [22 dont le frontisp.]-[2 bl.]-441-[1] pp. (frontisp. abîmé avec pet. manques et notes mss ayant transpiré au verso).

Basane marbrée de l'ép., dos lisse fleuronné doré et étiq. de cuir rouge, tr. jaspées de bleu (lég. us. et/ou épidermures).

Édition originale de la trad. du latin (orig. : 1659) de cette satire contre les jansénistes parue sous le pseud. de Firmian i.e. le capucin Zacharie de Lisieux (1596-1661), de son nom civil Ange Lambert. Prédicateur pendant 20 ans en Angleterre, les 10 dernières années de sa vie furent consacrées à la publication, sous divers pseud., d'ouvrages contre Port-Royal dont le plus connu est "Relation du pays de Jansénie". Dans celui-ci, Gygès, pourvu d'un anneau magique qui le rend invisible, pénètre dans les maisons, observe la société et les gens et livre des "discours" sur l'"impudicité religieuse", le "palais de la pudeur", "l'abstinence bien ordonnée", la "bibliothèque d'un riche", les "funérailles de la vertu", etc., visant l'irréligiosité, les financiers, les mariages d'argent, l'hypocrisie, etc.
Réf. BGL II:446. - Quérard, Sup., II:43.
Joint : Le moyen de parvenir. Nouv. éd. S.l., s.n., 100070073 [1773]. 2 vol. in-16. Basane marbrée de l'ép., dos lisses fleuronnés dorés, tr. marbrées (coins fort émoussés dont 1 cassé, mors frottés). Truculent écrit satirique, burlesque et obscène, écrit vers 1590 avec une fantaise linguistique étonnante et publié vers 1610. Son sujet se rattache aux récits satiriques dont se prévaudront les polémiques entre catholiques et calvinistes ou huguenots, et dans lesquels sont attaqués les gens d'Église, les grands, les femmes et les prétentieux de tout poil. Verville (1558-1612) s'en est déclaré l'auteur, Charles Nodier réfute cette attribution, Paul Lacroix conclut à une refonte par Béroalde d'un conte de Rabelais et J. Lavignac l'attribue à Henri Estienne. Réf. Barbier III:371-372. - Brunet I:806-807. (2 ouvr. en 3 vol.)