Lettre aut. s. à Louis-Philippe de France, son "très cher Frère et excellent Ami !".

2 bifeuillets (22,5 x 18,5 cm) : 5 pp., sur papier, en français (lég. bruni, rares rouss.).

Il ne peut se rendre à Windsor à la suite de son "stupide accident", mais il presse le roi de France de passer un message sur la nécessité d'un rapprochement franco-britannique : "ce que vous me dites sur l'idée qu'on a en France qu'eux aussi "stand on a mine" et qu'il y a une conspiration permanente pour les détruire, est très curieux [...]. Ils doivent comprendre qu'en France l'inquiétude de voir l'Angleterre, en idée [souligné 2 fois], à la tête d'une coalition [souligné 1 fois], peut porter même les gens raisonnables à de grandes extrémités; & c'est à l'Angleterre de bien se pénétrer [sic] de cette considération qui leur sera en fait nouveau [souligné], et leur fera d'autant plus d'impression. [...] Nullepart vous voulez établir French influence la seule chose que vous voulez est celle ci : que les différents États puissent vivre une politique qui assure et consolide leur existence [...]". Signé "Votre tendrement dévoué fils et ami Léopold".
Réf. "Exposition Nationale Léopold Ier et son règne". Brux., AGR, 1965, n° 805 (avec la lettre d'assurance et de restitution après l'exposition).
Prov. Charles A. Vliegen, Bruxelles.