Le moyen de parvenir. Nouvelle édition.

2 vol. in-12° : front.-[2]-lxxvi-335, [2]-lii-330 pp.

Relié par Brigandat (19e s.) : maroq. à grains longs bleu nuit, fleuron décoratif frappé à froid et cerné de roulettes sur les plats, fleurons d'angles et filets dorés ou à froid, dos à nerfs et caissons fleuronnés dorés, roul. dorées sur les coupes et remplis, gardes de papier jaune, tr. dorées (brunissures sur les gardes, coiffes très lég. frottées).

Ouvrage anonyme, satirique et burlesque parmi les plus caractéristiques de la culture française de la 2e moitié du XVIe siècle. Son sujet se rattache aux récits satiriques dont se prévaudront les polémiques entre catholiques et calvinistes ou huguenots, et dans lesquels sont attaqués les gens d'église, les grands, les femmes et les prétentieux de tout poil. Écrit vers 1590, l'originale date de c. 1610 et fut attribuée à Verville (1558-1612) qui s'en déclare l'auteur dans son "Palais des Curieux" de 1612 (voir aussi la Dissertation par Bernard de La Monnoye en tête de cette édition). Charles Nodier réfute catégoriquement l'attribution à Béroalde, Paul Lacroix conclut à une refonte par Béroalde d'un conte de Rabelais, et J. Lavignac l'attribue à Henri Estienne. Frontispice gravé par Martinet figurant le portrait de Béroalde placé à l'envers dans un médaillon. Réf. Barbier III:371-372. - Brunet I:806-807.