Des lettres de cachet et des prisons d'état. Ouvrage posthume, composé en 1778.

2 parties en 1 vol. in-8° : [2]-xiv-366-[2], 237 pp.

Veau marbré de l'ép., dos fleuronné doré à nerfs et étiq. de veau rouge, tr. rouges. Bonne condition générale.

Édition originale de ce plaidoyer contre les emprisonnements arbitraires (la lettre de cachet permettait l'incarcération ou l'exil sans jugement, par ordre du roi ou sur requête d'un particulier) et contre le pouvoir (les "prisons d'état"). La 2de partie traite du fonctionnement interne des prisons et compare le système anglais. L'ouvrage aurait été composé lors de l'emprisonnement à Vincennes de Mirabeau mais Barbier pense plutôt que les lettres furent rédigées par le bailli de Mirabeau, oncle du comte, car elles contiennent trop de citations pour croire qu'elles furent écrites en prison. Bien que la 2de partie soit considérée comme rare (il aurait été demandé à la Prusse d'en brûler les ex.), elle est présente dans tous les ex. Il en existe cependant avec l'adresse Hambourg, 1782, mais avec des collations différentes (xiv-[2]-323, 203 pp. ou xvi-334, 211 pp.).
Réf. Barbier II:1246.