Poésie. Allocution au Banquet Nobel du 10 décembre 1960.

In-8° (non coupé).

Broché, couv. imprimée.

Édition originale. Tirage à 205 ex., un des 50 sur vélin de Hollande Van Gelder (pap. de tête, n° 9).
Trois ans après Camus, le 10 décembre 1960, SJP reçoit le prix Nobel de littérature. Son texte est un hommage à la Poésie. Que celle-ci "[...] puisse éclairer la conscience de l’homme et, mieux encore, le relier à la circulation de l’énergie spirituelle dans le monde, était à l’époque une révélation de taille dont l’intention était de discréditer les philosophies du néant" (https://francearchives.fr/fr/commemo/recueil-2010/38916).
Joint : Discours de Stockholm. [Marseille], Cahiers du Sud, 1960. Pet. in-8° agenda, 10 pp. Br. (non coupé, pet. mouill. dans le bas). Rare édition tirée à part du n° 358 (15 décembre 1960), limitée à 100 ex. sur pur fil Lafuma (n° 72) + qqs nominatifs. Même texte que supra, précédé de 2 pp. d'introduction signées "C[ahiers]d[u] S[ud]" et terminé par une note de la rédaction : "[...] Nous estimons qu'il est dans le rôle d'une revue de poètes de publier une profession de foi si conforme à notre pensée et dont Saint-John Perse nous avait remis le texte".
Réf. Pléiade, Oeuvres, p. 443-447 (pour les 2 ouvr.).