Arliquiniana ou Les bons mots, les histoires plaisantes et agréables. Recueillies des conversations d'Arlequin. Seconde édition augmentée.

In-12 : [10]-li-[4]-294-[8]-[2 bl.] pp. (pet. déchirure marg. pp. 79-80, qqs pet. rouss.).

Maroq. lavallière du 19e s. (non signé), plats ornés d'une fine dentelle fleuronnée dorée aux petits fers, dos fleuronné doré à nerfs, filet et roul. fleuronnée dorés sur les coupes et remplis, tr. dorées (dos lég. foncé, lég. taches sur les plats sinon bonne condition).

Joli frontispice gravé figurant Arlequin dansant, légendé "Castigat ridendo mores" (la morale - ou les usages - sont corrigés par la moquerie). Seconde éd., selon le titre, parue la même année que l'orig. en xliii-271 pp. dans un format lég. plus grand et avec fleuron de titre différent. L'ouvrage consiste en 12 "dialogues", en réalité des conversations et récits mêlant anecdotes et bons mots d'Arlequin, le sage fou de la Commedia dell'arte, sur divers sujets (musique, gloire, jalousie, enfants, galanterie, badinerie telle "le bruit d'une montre, pris pour celuy d'une souris"). Aude écrit : "Saint-Evremond nous dit : "Cotolendi est l'auteur de ce misérable recueil sans goût, sans sel, souvent indécent et ordurier et qui peut tout au plus amuser la livrée". L'Arlequin dont Cotolendi rapporte les bons mots était le célèbre Dominique Biancoletti". Sous ce nom mal orthographié se cachent deux acteurs de la comédie italienne, les Biancolelli père et fils, qui connurent le succès sous Louis XIV et Louis XV, surtout dans le rôle d'Arlequin.
Réf. Aude p. 10. - Lever p. 72. - Barbier I:275.
Prov. E.D.K. (?, ex-libris moderne).