[Herckenrode].

Pet. in-f° : [77] ff. (dont qqs ff. vierges, plusieurs ff. blancs à la fin).

Percaline verte, plat sup. titré "Herckenrode" en doré, fleuron sous le titre, et cerné d'un filet doré, dos lisse (lég. frotté, pet. manque au bas du dos).

Histoire de l'abbaye d'Herckenrode offerte par "Thina" à sa mère, Malvina Wilhelmine-Lambertine du Vivier (1849-1926), dont la famille maternelle, les Claes, furent propriétaires du château. Malvina y a vécu jusqu'à ses 7 ans. Cet historique contient, également, la relation du Saint-Sacrement du Miracle dont l'ostensoir fut apporté à l'abbaye lors de la famine de 1317, renforçant le rôle de l'abbaye en tant que lieu de pèlerinage majeur. Le manuscrit s'ouvre par un dessin à l'encre noire et bleue, reproduisant une planche de l'abbaye contenue dans "Les délices du pays de Liège" de Saumery. Avec 6 cartes postales, retenues par les coins, représentant l'église Notre-Dame à Hasselt (abritant du mobilier de l'abbaye dont le maître-autel de Delcour), les mausolées des abbesses Anne-Catherine de Lamboy et de Barbe de Riviere d'Arschot dans la même église (signée "Fina", autre surnom de Joséphine, depuis le château des Vieux-Joncs), l'église St-Quentin dans la même ville (préservant l'ostensoir du Saint-Sacrement), la galerie des fleurs du château d'Herckenrode, la ferme ou entrée de l'ancien château ainsi que la ferme et l'infirmerie. Avec 2 dessins volants (au crayon et à l'encre) sur papier calque représentant la salle d'Heckerenrode et une tourelle, accompagnés d'une note explicative. L'abbaye d'Herckenrode fut fondée en 1182 et affiliée à l'ordre cistercien en 1217. Elle connut une période de déclin au 15e siècle avant de connaître un renouveau au cours du siècle suivant. En 1797, l'abbaye fut vendue ainsi que ses biens par les révolutionnaires français en tant que "biens noirs". En 1972, certains de ses bâtiments furent occupés par des sépulcrines, qui construisirent de nouveaux couvent et église. Enfin en 1974, les bâtiments et les terrains alentour furent protégés.
Prov. [Georges Petit], époux de Joséphine Roelants du Vivier.